Otavalo et depart vers Quito
Hola,
Quelques news depuis mon départ de ma deuxième experience de volontaire chez Piet, avec qui j’ai beaucoup appris et qui m’a motivé à poursuivre quelques expériences similaires en Amérique du Sud. Apres un dernier petit déjeuner copieux, direction Otavalo en passant par Ibarra…Piet a eu un peu de mal à imaginer que je puisse atteindre mon objectif…Il me fait savoir qu’ il y a un écart de 1200 m d’altitude entre El Limonal et Otavalo…sans prendre en compte toutes les bosses intermédiaires ..Apres un mois de repos, j’ai en effet un peu souffert.. des débuts de crampes avec vraisemblablement trop de sucre dans les mollets et effectivement des bosses, de la pluie et un temps sur la selle un peu trop long pour une reprise…Bref je suis arrivé juste à temps pour récupérer une chambre chez une connaissance de Piet qui me laissera en toute indépendance dans les lieux car elle habite un peu plus loin…Le lendemain matin, réveil très matinal après une bonne nuit pour me rendre au marché d Otavalo et plus particulièrement celui des animaux qui a lieu uniquement le samedi en plus du marche quotidien…Le fait d’y arriver tôt donne lieu à des scènes atypiques notamment le déchargement des cochons et des vaches…On rigole bien y compris les equatoriens….Les cochons qui se bagarrent, qui s’échappent...les propriétaires qui n’arrivent pas à retenir leur animaux super excites…bref le bien-être animal est un peu a mettre aux oubliettes lors du marché très anime…Concernant le marché aux légumes, fruits et viandes., tout est bien ordonne, colore, et en grande quantité comme tous les marches rencontres jusqu’ a maintenant. On peut y passer des heures à flâner.
Une petite étape m a ensuite conduit jusqu’ à Cayembe. Il a plu pratiquement tout le trajet aussi les 40 km parcourus ont été suffisants pour découvrir cette ville et ses spécialités comme des biscottes, plantains avec du fromage, humitas – pate de mais avec du fromage cuit à la vapeur ou encore des ceviches – soupe froide de poissons ou fruits de mer.
En discutant avec le patron de l’hôtel, il me fera savoir que Cayembe regorge d’activités malheureusement peu référencées dans les guides. Par principe j’essaie de négocier un ou deux dollars la nuit quand je juge un prix trop élevé et généralement j’écris automatiquement au guide du routard et lonely planet pour témoigner d’une bonne adresse et de bons services…J’attends pour ces derniers encore leur retour.. j’aurai comme d’habitude un samedi soir tranquille et reposant
Le lendemain matin grosse étape pour me rendre à Quito avec un peu d’appréhension mais qui sera vite dissipée car le dimanche le trafic s’est avéré moins dense. Au passage je me suis arrêté en plein milieu de notre planète à quelques km de Cayembe ou se trouve un musée à la latitude 0 degrés, site proche de la ligne équatoriale. C’est ensuite une alternance d’autoroutes à trois voies qui m’ont amenées à Quito puis une ancienne route pavée que j’ai grimpe avec deux vttistes…Quito, outre le fait que cette capitale soit très étendue, est aussi logée sur des flancs de montagne et se trouve à minima a 2850 m d’altitude. Il y a 17 ans j’ai pu visiter cette ville en compagnie de Petcho, un ancien copain de promo avec lequel au sein d’un petit groupe nous étions les cobayes pour faire de l’écotourisme en Amazonie. Je suis heureux aujourd hui d’avoir pu prendre le temps de parcourir cette belle ville en grande partie à pied mais aussi en bus pour en connaitre toute sa richesse comme le quartier colonial ou j’ai loge, la Mariscal et la Floresta. Je ne rentre pas dans le détail mais je me suis senti à l’aise et en securite.. Dommage que les après-midis ont été gâchés par des pluies d’orage. Ce mardi, à défaut d’avoir pu faire une ascension organisée, notamment le Cotopaxi car interdite depuis 2015 pour des raisons de sécurité et aussi de trouver d’autres randonneurs dans une agence dans les prochains jours, j’ai entrepris l’ascension du Rucu Pichincha, grand gaillard de 4650 m..J’ai commencé au bas du téléphérique mon ascension car pas de chance celui-ci était en maintenance depuis ce lundi 15 mai et c’est donc par une chemin bien boueux que j’ai rejoint un premier belvédère a 4200 m...C’est donc seul et après plus de 1800 m de dénivelés, 13 km et 2h30 de marche que je suis parvenu au sommet avec un temps dégagé vers 11h..Cool, une vue imprenable sur Quito, les environs et notamment pendant une minute une vue sur le Cotopaxi enneige…Pour ce dernier, je prendrai la décision a Latacunga de visiter le parc et faire le refuge à 4500 m…
En résumé mes trois jours à Quito ont bien été charges…Demain direction Latacunga avec la sortie de la ville sur plus de 20 km environ, 30 km de montée et 30 km de descente.. Belle journée en perspective…Les prochaines nouvelles lorsque je serai dans la partie amazonienne de l’Equateur.Hasta Luego.
Francky, Toot s et ses vertes demoiselles